Depuis un an Donald Trump a supprimé des subventions au Planning familial, s’en est pris aux cliniques qui pratiquent des IVG, a supprimé une réglementation en faveur de l’égalité salariale, etc.
«Meryl Streep, une des actrices les plus surévaluées d'Hollywood, ne me connaît pas, mais m'a attaqué hier soir pendant les Golden Globes. Elle est un larbin d'Hillary, qui a perdu gros. Pour la centième fois, je n'ai jamais "tourné en ridicule" un journaliste handicapé (je ne ferais jamais ça) mais j'ai simplement montré comment il s'est aplati en changeant complètement un article vieux de 16 ans qu'il avait écrit pour me nuire. Encore une preuve de la malhonnêteté des médias !»
Le 23 janvier, seulement trois jours après son entrée en fonction, Donald Trump signe un décret qui réinstaure la «Global Gag Rule», ce qui veut dire que les États-Unis ne peuvent plus financer des associations qui donnent des informations sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG), notamment à l'étranger.
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En février 2017, un proche de Donald Trump raconte à un journaliste que le président voulait que les femmes avec qui il travaille soient habillées «comme des femmes».
Choqués par ce code vestimentaire sexiste, des internautes ont répondu avec le hashtag #DressLikeAWoman («habille-toi comme une femme»).
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Le 13 avril, Donald Trump signe une loi qui permet aux États de supprimer toute aide aux cliniques qui pratiquent des IVG, notamment celles du Planned Parentood, le Planning familial américain.
Cette nouvelle loi a abrogé une directive prise par l'administration Obama pour sanctuariser ces financements publics.
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Toujours en avril, le gouvernement américain annonce qu'il compte cesser de financer le Fonds des Nations unies (ONU) pour la population, qui aide des mères et des enfants dans plus de 150 pays à travers le monde.
Les États-Unis sont le quatrième contributeur au budget de ce fonds. Pour justifier cette décision, le département d’Etat américain a expliqué que le fonds «soutient, ou participe à la gestion d’un programme d’avortement coercitif et de stérilisation involontaire».
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Le 28 avril, le président américain nomme Charmaine Yoest, connue pour ses positions anti-avortement, au département en charge de la santé.
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Sur Twitter, le président a écrit qu'elle était «folle» et avait un «petit QI», et a évoqué une fois où il l'aurait vu en train de «saigner salement» à cause d'un lifting du visage.
Le 13 juillet 2017, le président américain est en visite en France. Alors qu'il salue Brigitte Macron, il en profite pour lui adresser un commentaire... sur son physique.
Une sortie qui a été largement commentée — et critiquée — par la presse et sur les réseaux sociaux.
Fin août, le gouvernement américain revient sur une proposition de l'administration Obama, qui tentait de lutter contre les inégalités de salaire pour les femmes et les minorités.
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Le 11 septembre 2017, la Maison Blanche annonce une nouvelle vagues de personnes nommées à des postes de procureurs, les «US attorney». Sur ces 42 nommés au total, on compte une femme.
À titre de comparaison, Obama avait nommé 12 femmes sur 42 personnes.
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Le 22 septembre, la ministre de l’Éducation, Betsy DeVos, abroge une directive mise en place par l'administration Obama sur la condamnation des agressions sexuelles sur les campus.
Cette directive de 2011 entendait lutter contre les viols et les agressions sexuelles qui ont lieu à l'université et aider les victimes à faire reconnaître leur agression.
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Le 3 octobre, la Chambre des représentants vote une proposition de loi visant à restreindre l'avortement. Cette loi punirait les médecins pratiquant une IVG au-delà de 20 semaines de grossesse.
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Le 6 octobre 2017, de nouvelles règles ont été mises en place concernant le remboursement des contraceptifs : désormais, un employeur n'est plus obligé de rembourser la contraception dans la couverture santé de ses salariés.
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